Espace d'information et de communication sur les projets et les réalisations en économie sociale et solidaire.
Partagez vos expériences et demandez du soutien dans vos démarches.Crowdsourcing et crowdfunding
Le crowdsourcing (en français, externalisation ouverte[réf. nécessaire]), un des domaines émergents de la gestion des connaissances, est l'utilisation de la créativité, de l'intelligence et du savoir-faire d'un grand nombre de personnes, en sous-traitance, pour réaliser certaines tâches traditionnellement effectuées par un employé ou un entrepreneur. Ceci se fait par un appel ciblé (quand un niveau minimal d'expertise est nécessaire) ou par un appel ouvert à d'autres acteurs. Le travail est éventuellement rémunéré. Il peut s'agir de simplement externaliser des tâches ne relevant pas du métier fondamental de l'entreprise, ou de démarches plus innovantes.
Il existe de nombreuses formes, outils, buts et stratégies de crowdsourcing[1] ; Le travail peut être collaboratif ou au contraire s'effectuer purement en parallèle. Dans une approche économique, il peut s'agir de remplir une tâche au moindre coût, mais des approches plus collaboratives, sociales ou altruistes existent, faisant appel à des réseaux spécialisés ou au grand public. ....Le crowdsourcing peut être « actif » (des gens collaborent à trouver une solution à un problème) ou « passif » (On peut par exemple déduire du nombre de recherches sur un thème sur internet la popularité d'un sujet et en faire une information d'intérêt.
Le principe de la production communautaire[modifier]
Une production communautaire fait appel aux internautes pour trouver les fonds nécessaires à l’aboutissement d'un projet de création.
Le financement peut être total ou partiel, ou prendre la forme d'une augmentation de capital (dans ce dernier cas, on parle parfois de « financement 2.0 ou de « levée de fonds 2.0 »).
L'appel peut être largement ouvert, ou réduit à un cercle de réseaux de contact et d'amis. Le degré d’implication des internautes peut être très variable, allant du simple soutien financier à la véritable collaboration et coproduction avec le créateur.
Les sites internet d’intermédiation s’appuyant sur le principe du crowdfunding se multiplient à travers le monde, selon diverses modalités et dans des secteurs différents. On peut distinguer 4 grandes familles :
- Le financement d’entreprise (par exemple : Wiseed, Reservoirfunds, Profundo, Cofundit ou Anaxago)
- La production communautaire (par exemple : My Witty Games, Myfashionline, My Major Company, YourMajorStudio, Touscoprod, FABrique d'Artistes ou éditions Sandawe) et le soutien aux projets (par exemple : Octopousse, Kickstarter, Ulule[2], Kisskissbankbank, Sponsume, Arizuka, Babeldoor ou Mutuzz)
- Le microcrédit solidaire (par exemple : Microplace, Kiva, Unitedprosperity, Xetic[2] ou Babyloan) et le P2P Lending (par exemple : Prosper, SPEAR[2], Friendsclear, Communitylend ou Zopa)
- Les systèmes de donation (par exemple : Firstgiving, Donorschoose, Smallcanbebig, Betterplace ou Mailforgood en France)
- D’un côté, des sites de coproduction qui transforment l’internaute en investisseur. L’internaute contributeur reçoit des dividendes sur les bénéfices futurs de l’artiste ou du créateur financé, qui abandonne donc une partie de ses droits aux internautes et au site de coproduction.
- De l’autre côté, des sites de soutien à la création où le créateur conserve l’intégralité de ses droits sur sa production future. En échange du financement initial, le créateur propose aux contributeurs des contreparties ponctuelles et variables (souvent, selon le montant apporté).
Wikipédiens et conservateurs du British Museum collaborant sur l'article Trésor de Hoxne en juin 2010.
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